Sunday, February 28, 2010

la langue acadienne

Maillet souligne très évidement ce qui les Acadiens sont et ce qui les Acadiens ne sont pas. Maillet décrit l’idée de « nous » et des « autres » celles qui ne savent pas les épreuves de l’exil. Les autres doivent comprendre que

L’Acadie

- n’existait pas dans l’espace, seulement dans le temps

- n’est plus un pays avec son gouvernement, sa capitale, son statut juridique

- ce n’est pas davantage une colonie, même pas une province

- n’est ni français, ni canadien, ni québécois

- n’est pas un territoire juridique

Au contraire, les Acadiens

- retracent leurs racines jusqu’aux seize et dix-septième siècles

- parlent une vieille langue, sortie de la vieille France

- une langue qui n’avait pas encore été codifiée pas les académies ou des échanges étrangers

- sont conscient de la syntaxe boiteuse et de le vocabulaire limité, ils veulent que chaque mot porte

- existent entre deux chapitres des chroniques de France et d’Angleterre

Il me semble que les Acadiens sont unifiés par une langue et l’histoire que la langue aide survivre. Il existe une culture orale qui est une partie intégrale de la recherche pour une identité. La tradition orale est l’aspect plus important pour la continuation de leur culture. « Je veux dire que là les légendes sont de vraies légendes qu’on a vécues et qu’on se transmet comme des bijoux de famille ; que les chansons sont chantées, les danses dansées, et la langue parlée le dimanche comme en semaine dans les mêmes mots.. »

J’ai pensé que une phrase était très intéressante :

-Les Acadiens quittent l’Acadie?

- - C’est l’Acadie qui les quitte.

Ils sont peuple sans terre.

Tuesday, February 23, 2010

Quelle sorte de symbole est-ce que l'histoire (la legende) d'Evangeline represente pour les Acadiens ? Comment est-ce que ce poeme (et son histoire) a influence la litterature et/ou la culture (a)cadienne ?

La légende d’Evangeline est un conte d’amour mais représente l’histoire d’une people, les Acadiens. Evangeline elle-même et sa quête pour trouver Gabriel, deviennent une métaphore pour la vie ancienne en Acadie et l’histoire du Grand Dérangement. Une vie simple et de paix commence la légende mais après l’arrivée des Anglais, Evangeline et les gens de Acadie ont dû quitter la terre en exil.

“It was a band of exiles: a raft, as it were, from the shipwrecked
Nation,

scattered along the coast, now floating together,


Bound by the bonds of a common belief and a common misfortune ;


Men and women and children, who, guided by hope or by hearsay,
S

ought for their kith and their kin among the few-acred farmers


On the Acadian coast, and the prairies of Opelousas.


With them Evangeline went, and her guide, the Father Felician.”

La légende continue en décrivant l’amitié en exil des Acadiens qui se rapprochaient par un pays commun et la mentalité positive de leur nouvelle terre.

Welcome once more, my friends, who so long have been friendless
and homeless,


Welcome once more to a home, that is better perchance than the
old one !

Evangeline fait connaissance de beaucoup de gens pendant ses voyages et montre les aspects différents de la société. En fin de compte, on peut voir la progression et l’évolution de ses recherches. Elle était jeune et pleine de joie et d’espoir, mais au cours des années elle devient vieille et oublié, comme les Acadiens. Après le Grand Dérangement, le passé et l’histoire de leur culture était perdu et a continué a existe mais n’était jamais le même.

Like a phantom she came, and passed away unremembered.


Fair was she and young, when in hope began the long journey;


Faded was she and old, when in disappointment it ended.


Each succeeding year stole something away from her beauty,


Leaving behind it, broader and deeper, the gloom and the shadow.

A la fin, Evangeline trouve son amour avant son mort, pour démontrer qu’il y a toujours l’espoir pour les Acadiens. L’histoire montre aussi l’usage de la langue pour continuer la fierté et la culture des Acadiens.

Sunday, February 21, 2010

“Acadie, home of the happy.”

“Acadie, home of the happy.” Longfellow représente les Acadiens comme un peuple simple de paix et de contentement qui vivait indépendamment, dehors le règne d’une monarchie. Il montre une mode de vie fondé dan l’économie rurale et l’agriculture. « Thus dwelt together in love these simple Acadian farmers, —Dwelt in the love of God and of man. Alike were they free fromFear, that reigns with the tyrant, and envy, the vice of republics…. 
There the richest was poor, and the poorest lived in abundance.” Les Acadiens sont vues comme une confrérie qui partage tout et sont connecté par les liens de égalité. Comme Maria Chapdelaine, Longfellow explique aussi l’importance de la nature dans leurs vies avec sa description des saisons. « All the signs foretold a winter long and inclement. Cold would the winter be, for thick was the fur of the foxes.Such was the advent of autumn. Then followed that beautiful season,Called by the pious Acadian peasants the summer of All-Saints !Filled was the air with a dreamy and magical light.”

Il a décrit aussi la relation entre les Acadiens et les Anglais. Au début, la mystère et le but de leur présence, le réponse de fuir vers la forêt et puis le décret du roi « The will of our monarch;Namely, that all your lands, and dwellings, and cattle of all kindsForfeited be to the crown; and that you yourselves from this provinceBe transported to other lands. God grant you may dwell thereEver as faithful subjects, a happy and peaceable people !Prisoners now I declare you; for such is his Majesty's pleasure!” Longfellow démontre la fierté des Acadiens ("Down with the tyrants of England ! we never have sworn them allegiance !Death to these foreign soldiers, who seize on our homes and ourharvests !") aussi bien que la besoin et la valeur de la religion (Let us repeat that prayer, in the hour when the wicked assail us,Let us repeat it now, and say, `0 Father, forgive them!'") pendant les temps d’épreuves et d’affrontement.

Tuesday, February 2, 2010

1) Quelles images des "autres" (les Francais, les Etats-Unis, etc.) ressort(ent) de ces chapitres ? Qu'est-ce que l'"ailleurs" représente ?

« C’est drôle, comme chacun a du mal à se contenter » ou comme disent les américains, « the grass seems to always be greener on the other side ». Ce qui est intéressante dans le livre est que pour chaque personne existe un « ailleurs » différent. Les gens de chaque group voient un peuple spécifique comme « des autres » pendant qu’ils deviennent « des autres » eux-mêmes. Hémon crée un portrait détaillé de tous des environnements soit la France soit les Etats-Unis, ou même le Canada, et comment chacun apparaît d’un point de vue d’ « ailleurs ».

Les Canadiens voient les trois Français et Lorenzo « comme si de leur présence simultanée dussent naturellement jaillir des récits merveilleux, des descriptions de contrées lointains aux mœurs étranges » (134). La vie des grandes villes et cités semble d’être des riches, de l’extravagance et d’une facilité. Au contraire, les Français ne voient que « la lassitude du trottoir et du pavé, l’air pauvre des villes, et la révolte contre la perspective sans fin d’une existence asservie » avec la vie du Canada comme la vie saine et libre dans l’air pur, près des grandes forêts. Ils n’ont pas vu les mouches noires, ni le froid de l’hiver, ni les duretés de la terre, jusqu'à ils y sont arrivées et « ailleurs » est devenu leur terre aussi.

Pour la mère Chapdelaine, « ailleurs » n’est qu’un lieu d’une moindre vie. « Il n’y a pas de plus belle vie que celle d’un habitant qui a une bonne terre » (140). A l’avis de Lorenzo, cette ne pouvait pas être plus loin de la vérité. Il parle avec chaleur et d’abondance de la vie plaisante et sûre avec les chars électriques, les lumières, les magasins et plus, le monde. Pour lui, la vie de bois est une vie de la misère.

Finalement, il y a Maria et l’escape qui vient d’ailleurs, le chagrin et douleur du bois et sa confusion sur sa place dans la vie.


2) Reflechissez au personnage de Maria--ses choix dans la vie, ses devoirs, son avenir, etc--et comment et represente la femme quebecoise traditionnelle. Qu'est-ce qu'Hemon veut dire a ses lecteurs a propos de la femme au Quebec?

A mon avis, Maria montre les aspects traditionnelles de la femme québécoise a travers sa silence et l’importance de la religion et la famille, mais elle contraste avec sa désir d s’en aller. Elle décrit le bois comme impénétrable, hostile et plein de secrets sinistres, pas comme sa mère qui ne voit que la vie la plus belle. Aussi, pendant que Maria se bat avec le monde autour d’elle Hémon crée un rapport entre Maria et la nature. « Elle n’est que simple et sincère, et proche de la nature qui ignore les mots » (152). Ses racines existent au Canada comme le bois, mais le choix de son avenir est le sien et personne d’autre. Personne ne contrôle la nature et personne ne peut décider son sort entre Lorenzo et Eutrope, une vie nouvelle de changement ou la vie traditionnelle de terre.