1) Quelles images des "autres" (les Francais, les Etats-Unis, etc.) ressort(ent) de ces chapitres ? Qu'est-ce que l'"ailleurs" représente ?
« C’est drôle, comme chacun a du mal à se contenter » ou comme disent les américains, « the grass seems to always be greener on the other side ». Ce qui est intéressante dans le livre est que pour chaque personne existe un « ailleurs » différent. Les gens de chaque group voient un peuple spécifique comme « des autres » pendant qu’ils deviennent « des autres » eux-mêmes. Hémon crée un portrait détaillé de tous des environnements soit la France soit les Etats-Unis, ou même le Canada, et comment chacun apparaît d’un point de vue d’ « ailleurs ».
Les Canadiens voient les trois Français et Lorenzo « comme si de leur présence simultanée dussent naturellement jaillir des récits merveilleux, des descriptions de contrées lointains aux mœurs étranges » (134). La vie des grandes villes et cités semble d’être des riches, de l’extravagance et d’une facilité. Au contraire, les Français ne voient que « la lassitude du trottoir et du pavé, l’air pauvre des villes, et la révolte contre la perspective sans fin d’une existence asservie » avec la vie du Canada comme la vie saine et libre dans l’air pur, près des grandes forêts. Ils n’ont pas vu les mouches noires, ni le froid de l’hiver, ni les duretés de la terre, jusqu'à ils y sont arrivées et « ailleurs » est devenu leur terre aussi.
2) Reflechissez au personnage de Maria--ses choix dans la vie, ses devoirs, son avenir, etc--et comment et represente la femme quebecoise traditionnelle. Qu'est-ce qu'Hemon veut dire a ses lecteurs a propos de la femme au Quebec?
A mon avis, Maria montre les aspects traditionnelles de la femme québécoise a travers sa silence et l’importance de la religion et la famille, mais elle contraste avec sa désir d s’en aller. Elle décrit le bois comme impénétrable, hostile et plein de secrets sinistres, pas comme sa mère qui ne voit que la vie la plus belle. Aussi, pendant que Maria se bat avec le monde autour d’elle Hémon crée un rapport entre Maria et la nature. « Elle n’est que simple et sincère, et proche de la nature qui ignore les mots » (152). Ses racines existent au Canada comme le bois, mais le choix de son avenir est le sien et personne d’autre. Personne ne contrôle la nature et personne ne peut décider son sort entre Lorenzo et Eutrope, une vie nouvelle de changement ou la vie traditionnelle de terre.
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