Sunday, March 28, 2010

Le langage de l'Acadie

La langue est une force unifiant qui est la base des interactions humaines. C’est la chose qui prévient la isolation et fait les liens avec d’autres. Pour les Acadiens, c’est la langue, après la Grand Dérangement qui a lutté contre l’isolation d’un peuple. Sans terre et séparés, la culture et la mémoire peuvent être tendues, mais ne sont pas perdues grâce a la langue.

Le langage devient une corde invisible qui noue les gens acadiens tout ensemble. La langue français les reunit dans un “lieu de memoire”. « L’Acadie de mon enfance n’avait ni terre ni nationalité, ni statut juridique, ni droits civiques, ni rien. Ce pays n’était même pas un endroit, mais un envers; il n’existait pas dans l’espace, seulement dans le temps.” (121) Elle sert de ciment pour lier les éléments communs aux membres du group. La faite qu’il est impalpable ne le fait que plus forte. La langue existe dans les cœurs de l’individu et ainsi devient une partie de son identité. Elle représente la culture qui sépare les Acadiens des autres étrangers. A travers la langue, l’Acadie toujours existe. “L’Acadie est encore la. Du moins un groupe ethnique descendant d’une même souche vit dans un cadre déterminé et parle les mêmes mots avec la même lente intonation que le trahit a tout coup.” (101)

A l’époque avant de parole écrit, c’est le langage qui continue les contes d’une peuple et transmit des mœurs et des histoires de une génération à l’autre. « Je veux dire que là les légendes sont de vraies légendes qu’on a vécues et qu’on se transmet comme des bijoux de famille ; que les chansons sont chantées, les danses dansées, et la langue parlée le dimanche comme en semaine dans les mêmes mots.. » On ne peut pas le voler ni le détruire. Le seul ennemi de la langue, c’est la honte et le manque d’usage.

“Vraiment je ne connais qu’un langage capable de vous livrer l’âme d’un people. … Faites parler les poètes et les conteurs.” (101)

Sunday, March 21, 2010

Les Franco-Americains

"Leur histoire, longtemps ignorée du grand public." Les histoires des Cadiennes et des Franco-Americains les deux ne sont pas bien connues par le monde. Pas comme les Cadiennes de Louisiane, la plus grande partie des canadiens français se sont installés dans le Nord-Est : les états du Vermont, du Maine, et de New York. "Leur mode de vie tourne autour de la famille, de l'usine et de l'église. Pas comme les communautés cadiennes qui se sont restées dans la société et la religion après que le grand dérangement a séparé beaucoup de familles et a déplacé les gens a nouvelle terre.

Les familles ont formé les communautés de "Petit Canada." Autre différence est que les franco-américains sont venus aux Etats-Unis pour trouver une vie meilleure. Comme les masses d'émigrants européens, les canadiens français ont vu la attraction des industries du textile et la salarie d'usine, en particulier avec la grande Révolution industrielle. Ils étaient « victimes de leurs propres illusions ».

A cet égard, il y a une différence entre les Franco-Americains et les Cadiens dans leur relation avec un lieu ou une terre physique. Les Cadiens existe dans un lieu de mémoire, pendant que les canadiens, au moins, ont un lien avec le Canada, en particulier la Province de Québec. « Les émigrants en provenance du Québec n’avaient jamais eu à traverser la mer pour arriver a destination et ont toujours pu rentre au Canada pour rendre visite à leurs parents et amis restés au nord de la frontière. De plus, les journaux de langue française tenaient compte de l’actualité au Québec. »

Pour les deux sociétés "la lange doivent servir de ciment pour lier les éléments communs aux membres du group. C'est donc au moyen de la langue française que les valeurs culturelles seront transmises de génération en génération, parmi celles-ci la plus importante reste la religion catholique." On voit ici l'importance de la religion aussi. Toutefois, les Franco-Americains mettent plus de l'accent sur la religion le mettant au niveau de l'importance de la langue. Les membres de la société ont formé « un réseau de coreligionnaires, liés par leur foi catholique et par la langue française. "Qui perd sa langue, perd sa foi" En même temps, c’est intéressant que les deux communautés ont eu une croyance en la souffrance ou la misère.

Les écoles élémentaires franco-américaines montrent la transformation bilingue de l'enseignement. "Les matières essentielles a l'insertion dans la vie américaine dont les mathématiques, la géographie, l'histoire et l'anglais, occupent la moitie anglophone de la journée scolaire. Le catéchisme, l'histoire sainte, l'apprentissage de la langue française et, assez souvent, l'histoire du Canada français, remplissent la partie enseignée en français." Donc, on a séparé par langue la vie privée et la vie publique. La langue français était utilise pour préserver la culture et la religion, pendant que l'anglaise devient la langue de la quotidienne.